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De nouvelles normes pour la sécurité sur les échelles

Depuis le 1er janvier 2018, toutes les échelles portables, marchepieds et escabeaux doivent être conformes aux nouvelles normes EN131 -1/-2/-3 pour une meilleure sécurité et une meilleure information des utilisateurs.

Depuis le 1er janvier 2018 les modifications des normes EN-131(-1/-2/-3) qui concernent les échelles portables et les marchepieds sont entrées en vigueur et imposent aux fabricants de nouvelles règles garantissant plus de sécurité et une meilleure information pour les utilisateurs.

La norme EN-131 est composée de plusieurs volets (-1/-2/-3). En 2015, une première évolution de la norme EN-131-1 a détaillé les exigences de l’aspect dimensionnel des échelles de plus de 3 mètres. Toutes les échelles utilisables en appui doivent être dotées d’un dispositif de sécurité contre l’écartement de la surface d’appui. Ce dernier doit rester inférieur à 1,2 m et varie selon la longueur de l’échelle.

L’année 2017 marque l’arrivée des évolutions EN-131-2 et EN-131-3. La première impose de nouveaux tests pour éprouver la résistance des échelles ; la seconde renforce la signalétique et impose une documentation directement accessible (ajout d’instructions sous forme de pictogrammes, notice de montage attachée à l’un des montants).

Une signalétique plus explicite sur les échelles

La nouvelle norme applicable depuis le 1er janvier 2018 comporte pour les fabricants des tests et des essais plus étendus, une évolution de tous les produits de plus de 3 mètres* ainsi qu’une signalétique plus explicite.

Mais, il est de la responsabilité de l’entreprise de s’assurer de la sécurité de ses employés. D’évidence, on sait que les produits ne sont pas les seuls responsables des accidents du travail. Ils sont souvent liés à de mauvaises pratiques lors de l’utilisation des échelles. Et ces accidents peuvent être mortels.

Utilisation d’un équipement non adapté, mauvaise utilisation de l’équipement et minimisation du risque sont autant de défis auxquels les entreprises doivent faire face, pour éviter les chutes et accidents. Les directions doivent donc adapter leur communication interne, pour sensibiliser leurs travailleurs.

La responsabilité de l’employeur

De nombreuses situations à risques ont été relevées lors d’accidents de travail comme l’utilisation d’une échelle mobile à la place fixe ou encore une échelle simple à la place d’une échelle double. Ainsi, pour des travaux en hauteur nécessitant des appuis dans des escaliers, il faudra veiller à utiliser une échelle double spéciale.

Il est également nécessaire de veiller à la bonne utilisation des équipements, en vérifiant par exemple que la protection contre l’écartement est complètement tendue. Enfin, comme pour tout matériel, il faudra vérifier l’équipement avant et après son utilisation pour s’assurer de son bon état. Le renversement d’un produit sur l’échelle pourra ainsi être dangereux lors de son utilisation en rendant le matériel glissant ou en bloquant son mécanisme.

Autre danger potentiel : la minimisation du risque de chute. Or, une chute même d’une faible hauteur, peut engendrer de graves conséquences sur la santé du salarié et lourdement pénaliser l’employeur. C’est à lui qu’incombe d’ailleurs le devoir de veiller à la sécurité de son salarié, en veillant de mettre en place toutes les conditions possibles pour protéger ses travailleurs. Il devra également repérer les situations à risques, trouver des solutions et les communiquer à ses salariés.

Certains fabricants dont Hymer proposent des tutoriels ou des affiches illustrant les situations à risques à éviter lors de l’utilisation de divers types d’échelles (contact : info@hymer-alu.de.)

 

*la norme a prévu élargissement des bases évasées pour les échelles transformables, l’ajout d’embases ou de stabilisateurs pour les échelles simples et coulissantes de plus de 3 m,  le 3e plan rendu indissociable pour les échelles (3 plans) transformables supérieures à 3 m ; et enfin, l’augmentation des épaisseurs d’aluminium sur les échelles à bases évasées à partir du 8e échelon.

 

Source : apiedoeuvre.fr

 

 

 

 

 

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