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Deux MOF peintres rencontrent des peintres à Paris

Damien Berton et Thomas Cronimus, deux des 5 lauréats MOF peintres issus de la 26e édition du concours, ont témoigné de leurs expérience et engagements lors de l’assemblée générale de l’UPMF-FFB*

Les organisateurs ont voulu placer leur dernière assemblée générale sous le signe de l’excellence. D’où la venue de deux meilleurs ouvriers de France peintres tout fraichement décorés de leurs titres et cols bleu blanc rouge à la Sorbonne le 13 mai dernier.

Damien Berton, 33 ans et Thomas Cronimus, 45 ans, ont expliqué devant l’assemblée des professionnels réunis au siège national de la Fédération française du Bâtiment leurs parcours et leur engagement dans la voie de l’excellence.

Damien Berton a donc fait le chemin de Braye-sous-Faye, non loin de la ville de Richelieu (Indre-et-Loire) tandis que Thomas Cronimus a quitté pour l’occasion ses terres Alsaciennes de Hoerdt, près de Strasbourg. Tous deux sont chefs d’entreprises : Damien qui officiait seul jusque-là a prévu de recruter du personnel tandis que Thomas gère une entreprise de 8 salariés dont 3 apprentis.

Une « revanche » sur ceux qui le croyaient incapable de devenir peintre

« C’est une grande satisfaction personnelle » admet Damien dont le parcours dans la profession n’a pas été facile. « Mon ancien maître d’apprentissage me croyait incapable de devenir peintre et a tout fait pour me décourager » explique le jeune lauréat MOF. Heureusement, la rencontre d’un « patron extraordinaire », Olivier Sanchez à Chatellerault, a permis au jeune professionnel de rebondir dans le métier et de s’accrocher.

Ce combat mené à l’issue d’un gros investissement personnel (450 heures) et financier (5000 euros de fournitures) pendant un an lui ouvre aujourd’hui la reconnaissance de ses pairs. « Il faut encourager les jeunes à faire ce métier qui est passionnant et source d’épanouissement » plaide Damien qui a l’intention de réunir cet été  tous ses soutiens lors de l’épreuve afin de les remercier.

De son côté, Thomas Cronimus, est tombé dans la peinture après avoir effectué une première « S » : il décide de changer de voie mais veut aller loin dans l’exercice de son art : il se forme à la peinture décors et enchaîne, formations et écoles. C’est pour prouver qu’il était « bon » dans son métier qu’il a voulu tenter ce concours une première fois, il y a 4 ans, puis une seconde fois, en 2017.

Deux tentatives avant de décrocher la médaille

« La première fois, j’ai mené cette tentative tout seul dans mon coin, sans soutien ni conseil, et ce fut un échec » concède Thomas qui a accepté le verdict du jury. « C’est difficile de rater un tel concours, mais j’ai expliqué à mon équipe et mes compagnons ce que j’avais fait et pourquoi j’avais échoué. J’ai compris mes erreurs et ai voulu retenter ce concours ».

Thomas s’est donc lancé il y a deux ans dans une nouvelle aventure de 6 mois à temps plein et son équipe l’a à nouveau supporté et secondé, ainsi que sa famille. Il s’est entouré de conseils et d’un parrain MOF, Stéphane Kuss, qui l’a suivi et encouragé pendant cette épreuve. « J’ai bossé comme un fou, c’était invivable quelque part, on se met la pression tout seul » témoigne le chef d’entreprise.

Aujourd’hui, les deux MOF peintres estiment que ce concours constitue un « début » voire un nouveau départ dans leurs parcours. L’envie de transmettre leur savoir, leur connaissance et de partager le goût de l’excellence est désormais profondément ancrée dans leur esprit et leur nouvelle vie…

*Union professionnelle des métiers de la finition

 

La « deuxième fois » est la bonne pour le peintre Thomas Cronimus qui livre une maquette qui lui vaut le titre de MOF à l’occasion du 26e concours de l’un des meilleurs ouvriers de France.

 

Source : Apiedoeuvre.fr/ D. Legrand

 

 

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