Jérôme Lisowki, artisan maçon de 52 ans basé dans l’Oise, a tenté le concours du Meilleur ouvrier de France en 1994, après avoir créé son entreprise.
C’est une épreuve qu’il ne retenterait pour rien au monde, affirme-t-il, d’emblée… Mais quand il nous raconte son expérience et cette aventure inoubliable, dans le 7e épisode de la série de Podcast « MOF, comment je suis devenu Meilleur ouvrier de France« , Jérôme connaît la valeur inestimable de ce titre obtenu de haute lutte.
Au moment de l’inscription, Jérôme doit opter pour la classe de cimentier, ou ciment blanc, puisque la classe maçonnerie n’existe pas à l’époque.
Jérôme Lisowki alors âgé de 30 ans va se lancer dans une épreuve dont il ne soupçonne pas les difficultés
Le sujet, une lucarne de 650 kg, en ciment blanc et qui doit imiter l’aspect de la pierre, se révélera très ardue à réaliser pour le jeune maçon… Il lui faut en effet beaucoup d’attention et de vigilance car le ciment ne doit être ni trop frais ni trop dur si on veut le travailler… Et une fois pris, le ciment ne peut plus être retravaillé… à moins de tout casser.
Ce sera au prix d’une grande solitude et de longues heures de travail, la nuit dans son garage qu’il pourra livrer une oeuvre aboutie.
Mais ce concours très exigeant lui ouvrira d’autres portes, notamment celles de l’Elysée où il rencontrera successivement cinq présidents de la République, en exercice… Un bonheur que Jérôme continue de vivre avec son livre dédicace et dont il témoigne dans le 7e épisode de la série MOF.
L’oeuvre en ciment blanc réalisé par Jérôme Lisowki
Jérôme s’est constitué un book qu’il faut signer par des personnalités lors de chaque remise de médailles aux lauréats MOF. Ici, la signature de Jacques Chirac, alors président de la République, qui était présent lors de la remise de son diplôme.
Source : apiedoeuvre.fr
